• Comme je le dis dans le premier article, le numérique est essentiel pour moi à condition de savoir s'en servir sans abus. Dans ma classe, il sera présent afin d'apprendre à mes élèves à l'utiliser judicieusement et avec méfiance.

    Il aura différents rôles :

    • Un rôle d'autonomie. En effet, grâce à des QR code, les élèves pourront corriger eux-mêmes les exercices réalisés en classe. Ils auront ainsi un retour direct sur leur travail, ce qui leur permettra de mieux comprendre leurs erreurs pour les ajuster.
    • Un rôle éducatif. Internet regorge de jeux éducatifs de toutes sortes. Ces jeux permettent d'exercer les matières abordées en classe. Les élèves y auront donc un accès limité et surveillé.
    • Un rôle créatif. A travers des projets numériques (tel que le stop motion dont je vous parle dans les autres articles), les élèves pourront développer leur créativité.
    • Un rôle de différenciation. Chaque élève aura accès à un dossier personnalisé avec des exercices qui conviennent à ses besoins.

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  • Comme je vous en ai parlé dans mon premier article ("Le numérique à l'école primaire, bonne ou mauvaise chose ?"), j'ai eu l'occasion d'expérimenter un projet numérique avec une classe de P5-P6. Les élèves, par groupe, on créé une vidéo en stop motion.

    Voici deux exemples de leurs créations :

    https://drive.google.com/file/d/1-VTrrDexLnthJtuAj0vwv_xsjcbrY-On/view?usp=sharing

    https://drive.google.com/file/d/1-aLsKS-BSx_dPyaWLWDA3s59_Akpx5oV/view?usp=sharing

    Le projet dans les grandes lignes :

    1) Apprentissage : le stop motion, c'est quoi ?

    Avant de commencer quoi que ce soit concernant les vidéos, il me semblait plus qu'important d'enseigner à mes élèves le fonctionnement des outils qu'ils allaient utilisés. C'est pourquoi j'ai commencé par voir avec eux ce qu'est le stop motion.

    2) Ecriture des histoires

    Afin que leurs vidéos soient 100% à eux, j'ai demandé aux élèves d'écrire eux-mêmes l'histoire qu'ils voulaient raconter.

    3) Réalisation des personnages et de la vidéo

    Les élèves ont ensuite entièrement créé les personnages de leur histoire.

    Pour finir, ils ont pris les photos et ont fait le montage de la vidéo.

    Mon avis sur ce projet :

    Très attractif pour les élèves, ce projet mobilise un bon nombre de compétences disciplinaires et transversales :

    • collaboration ;
    • travail en équipe ;
    • communication ;
    • expression artistique ;
    • écriture de scénario ;
    • s'exprimer et communiquer par les médias ;
    • ...

    C'est un projet qui, dans l'ensemble, a beaucoup plu aux élèves. Ils se sont donnés à fond pour avoir le meilleur résultat possible malgré le peu de temps qu'ils avaient.

    Si c'était à refaire, je n'hésiterais pas une seule seconde, mais je laisserais davantage de temps pour l'élaboration d'un décor et des personnages ainsi que pour la prise des photos. Deux semaines pour un projet d'une telle ampleur, c'est court !

     

    J'ai également utilisé le numérique pour l'autocorrection de certains exercices grâce à des QR codes et pour l'entrainement de certains concepts grâce à des jeux interactifs.


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  • Je commencerai par dire que le numérique est indispensable dans le monde dans lequel nous vivons. Il nous permet de communiquer, de s'entrainer, de s'informer, de se cultiver et bien d'autres choses encore. Il faut cependant faire attention à l'utilisation que l'on en fait. Il faut donc apprendre à s'en servir judicieusement. Quoi de mieux que l'école pour le faire ?

    Certes certains diront que les enfants passent déjà assez de temps sur leurs écrans. Oui, c'est le cas. C'est un fait, certains enfants y passent beaucoup trop de temps. C'est pour cette raison, qu'il est très important d'enseigner les bonnes utilisations des médias et du numérique ainsi que les conséquences négatives qu'ils peuvent avoir pour la santé et pour le cerveau si on en fait une utilisation abusive.

    De plus, le numérique fait partie intégrante de notre vie tant privée que professionnelle. Il est donc primordial d'apprendre à nos enfants, nos élèves à s'en servir correctement, de façon responsable et sûre. Et ce, afin d'éviter divers problèmes et abus.

    Ensuite, le numérique permet un apprentissage individualisé et donc un maximum de différenciation. Chaque apprenant peut avancer à son rythme et disposer d'exercices adaptés à ses besoins. Certains usages du numérique peuvent aussi inciter les élèves, même les plus timides, à participer lors des activités en classe grâce à des quizz en ligne tels que Kahoot ou Wooclap, par exemple. Un élève plus timide aura plus facile de répondre à une question en appuyant sur un bouton qu'en levant le doigt pour prendre la parole devant le reste de la classe.

    Le modèle SAMR nous offre une méthode qui permet de mieux comprendre comment la technologie peut avoir un vrai impact sur l'enseignement. Intégrer les TIC ne signifie pas d'utiliser la technologie à tout prix, mais d'engager l'élève dans son apprentissage. Le numérique devient donc un outil pour atteindre ce but. Les lettres de SAMR signifient : Substitution, Augmentation, Modification et Redéfinition. Comme ce modèle le dit, l'objectif principal est d'engager l'élève dans son apprentissage afin de le rendre acteur d'un apprentissage signifiant.

    Pour finir, le numérique peut remplir de nombreux rôles :

    • un rôle créatif : à travers de nombreux projets, il est possible de développer le côtés créatifs des élèves. Je vous partage dans un autre article une expérience de projet de vidéo en stop motion.
    • un rôle éducatif : il est possible de trouver de nombreux jeux en ligne et/ou interactifs qui permettront aux élèves d'exercer les matières abordées en classe.
    • un rôle d'autonomie : l'autonomie peut être développée de différentes manières. En voici un exemple : grâce à des QR codes les élèves peuvent avoir accès aux corrigés des exercices.
    • un rôle informatif : internet est une source d'informations énormes. Autant en faire profiter les élèves pour des recherches guidées et surveillées.

     Vous l'aurez compris, je suis pour le numérique dans les classes de primaire !


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  • Cette année, j'ai eu l'occasion d'apprendre à lire le braille dans le cadre de mon stage dans le spécialisé. Etant dans le type 6, j'avais une élève qui communiquait uniquement grâce au braille, j'ai donc dû m'adapter à ses besoins et me suis mise comme défi d'apprendre à lire le braille.

    Je pouvais ainsi décoder facilement ce qu'elle écrivait lors de séance d'exercices et j'ai également pu adapter tous les jeux que j'ai proposé en écrivant en braille sur les cartes des jeux De cette manière, elle pouvait se débrouiller seule lors des jeux pédagogiques.

    Ce stage m'a permis de me rendre compte que je sais m'adapter à la situation dans laquelle je me trouve.


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  • A.       Lors des apprentissages

    Lors de certains apprentissages, certains élèves, éprouvant moins de difficultés, auront un plan de travail détaillant toutes les étapes du travail à réaliser et proposant des moyens d’autocorrection afin de progresser selon leurs performances.

    En mettant cet outil en place, je me laisse du temps pour m’occuper d'élèves qui éprouvent davantage de difficultés.

    Voici un exemple de plan de travail lors d’apprentissage :

    J'ai utilisé cet outil lors d'un stage dans une classe de P5 - P6. Alors que les sixièmes travaillaient avec le plan de travail, j'ai pu me concentrer à 100% sur les cinquièmes pour qui la matière était moins bien acquise.

    B.       Dans les phases d’exercices

    Afin de guider chaque élève vers des exercices qui correspondent à ses propres besoins, je compte mettre en place des plans de travail. En voici un exemple :

    Les jeux que je propose lorsque le travail est terminé, sont des jeux qui travaillent les fonctions exécutives, je vous en parle dans la rubrique "fonctions exécutives".

    Ce plan de travail sera réalisé et établi pour 15 jours. Il sera adapté en cours de route en fonction des performances de mes élèves.

    Les séances d'exercices seront fixes d'une semaine à l'autre, ce qui permettra aux élèves de s'organiser afin de réaliser tout le travail obligatoire sur les différentes séances d'exercices prévues. Lorsqu'ils auront réalisé une tâche, ils compléteront une petite autoévaluation : Ai - je réalisé cette tâche consciencieusement ? Était-elle facile pour moi ?

    En mettant en place cet outil, je favorise la différenciation dans ma classe.


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